mercredi 7 octobre 2015

Los Roques, îles du Venezuela

On découvre ici, à Gran Roque, certaines particularités de l'économie vénézuélienne. 
La monnaie locale, le Bolivar, a un cours officiel de 6 bolívars pour 1 US $. Comme cette monnaie ne vaut rien en réalité, on peut l'échanger au marché noir au cours de 600 bolívars pour 1US$ ! Pas plus loin que chez le commerçant à côté de la banque ! Ce qui fait qu'une bière au bar, payée 300 bolívars, revient donc à 50 cents... On se retrouve avec des grosses liasses de billets de 100. 
On compte nos billets pour payer le restaurant.. 

...où se trouve un panneau un peu inquiétant


Quelques habitants du village (qui doivent être en tout un petit millier à vue de nez), vendent les glaces ou beignets qu'ils produisent chez eux, la porte ouverte, avec une simple feuille de papier annonçant le prix scotchée au mur (30 bolívars le sorbet)

Les habitants, sous leur abord un peu revêche, sont adorables. Un pépé a fait le tour du village avec Cyril pour lui montrer le supermarché, la boucherie et la quincaillerie, tout en l'informant sur le village. 
Le soir, toutes les portes s'ouvrent pour faire entrer la relative fraîcheur, et les gens s'installent devant chez eux et papotent. 

Il n'y a pas d'eau sur l'île. L'eau douce est produite par un dessalinisateur, alimenté en énergie par des panneaux solaires. Il est en panne en ce moment, alors on ne peut pas faire de lessive...
Il n'y a donc aucune culture, aucun élevage. Toute la nourriture est apportée une fois par semaine par bateau, le mardi. Ce qui fait qu'à partir du samedi, les fruits et légumes commencent à avoir une sale tête...

Les habitants vivent de pêche et de tourisme. Il y a 100 hôtels (posadas) à Gran Roque, tous plus ou moins vides, ou plus ou moins fermés. La haute saison, c'est en décembre-janvier. Il y a aussi quelques dizaines de barques à gros moteur, les lanchas, qui desservent toutes les îles (pratiquement inhabitées, à part quelques maisons de vacances ou restaus ou location de Windsurf et kayak) de l'archipel.

Sur la plage de Francisqui

Ce sont en fait les plagistes, qui apportent avec les touristes la glacière,  les chaises et les parasols !






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