jeudi 31 mai 2018

Trinidad et un retour aquatique

Après être restés une journée bloqués à Cienfuegos sous le déluge, nous avons enfin pu prendre la route pour Trinidad, adorable village colonial.

Sa place principale, plaza Mayor


Il pleut toujours ici !!!






À Cuba, internet privé n’existe pas encore. On ne peut bénéficier du wifi que sur les places publiques grâce à des cartes prépayées. 
Voici la place internet de Trinidad, à côté de l’église. Il y a surtout des touristes...




Les seules voitures ici, ce sont les taxis. Il y a très peu d’autos particulières car leur prix est inaccessible pour la plupart des Cubains.  Alors on utilise les chevaux...




Vue de la terrasse de notre casa particular. C’est vraiment bouché... Va-t-on pouvoir partir le lendemain ?


Une éclaircie en soirée, tout le monde se retrouve au café des escaliers internet. On se croirait sur une place du sud de la France sous les platanes, la musique cubaine en plus. 




Le lendemain, le retour à La Havane est un vrai parcours du combattant ! L’autoroute est toujours inondée et donc fermée. On prend la route qui longe la mer après Cienfuegos, c’est un détour de 50 km, ça va. Mais on se retrouve devant plusieurs  rivières qui ont débordé sur la route !

Pour la plupart, bon, c’est un peu limite, mais on passe. C’est quand même impressionnant. Les bus, eux, sont suffisamment hauts. 


Arrive un endroit où plusieurs voitures sont arrêtées. Là, le niveau de l’eau est vraiment haut. Les taxis hésitent, les touristes sont désemparés. 



Sur un bon kilomètre, il y a plus de 50 cm d’eau. 


Pas de problème pour les voitures hautes, encore que... mais notre petite 405 risque de se prendre de l’eau dans le moteur.
Notre chauffeur est jeune et dynamique, il souhaite quand même y aller. Ses collègues le calment. On attend un bon quart d’heure en observant les véhicules qui passent, et on en voit finalement deux petits téméraires qui arrivent à bon port. Banco ! C’est le signal du départ général ! Les touristes traverseront à pied pour alléger les voitures. 



Les voitures nous éclaboussent au passage !






Les paysages sont tous noyés sous l’eau, des ares et des ares de champs inondés... C’est la conséquence de ce déluge de plus de 24h après le passage de la dépression tropicale Alberto. 
On ne mettra que 2 heures de plus pour arriver à La Havane ! (6 au lieu de 4)




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mardi 29 mai 2018

Déluge à Cienfuegos

Nous avons eu la magnifique idée d’aller à Cienfuegos et Trinidad juste après le passage de l’embryon de tempête tropicale Alberto, premier de la série des cyclones 2018 qui ne devrait commencer que le premier juin. Or il est né bien avant, le 23 mai.
On a laissé le bateau à la marina de La Havane, et nous avons pris un taxi collectif qui a affronté des trombes d’eau et des débordements de rivière sur la route. Malgré la visibilité quasi nulle et les trous sur la route dissimulés par les flaques - enfin, les mares plutôt - le chauffeur roulait comme un dingue...
Nous sommes malgré tout arrivés à Cienfuegos (250 km au sud ouest de La Havane), ville fondée par les Français en 1850, avec un petit rayon de soleil. 

La place principale, la cathédrale et le théâtre 








La pluie s’étant remise à tomber, nous avons pris une carriole pour descendre le long de la mer sur le malecon. 





Et la journée se finira sur le Prado, l’avenue la plus fréquentée de Cienfuegos. Encore que, un dimanche de pluie... il n’y a pas vraiment foule !!!






Finalement, on s’arrête pour dîner dans un petit restau en étage 









Le lendemain, il pleut tellement qu’on ose à peine sortir. On entend le tonnerre. On hésite. Soit on va à Trinidad (80 km) sous le déluge, en espérant qu’on pourra profiter de la journée le lendemain, soit on reste enfermés toute la journée dans notre chambre. On se décide finalement à partir. La station de bus est à 300 m, mais on y apprend que les routes sont fermées !!! Elles sont inondées et aucun bus ni taxi ne part...
On retourne à notre casa particular (le chambre d’hôtes locale) trempés jusqu’aux os. La patronne nous avait bien dit que quand il pleuvait comme ça, il valait mieux rester !


Alors on a passé la matinée à bouquiner dans notre chambre et on a profité d’une relative accalmie pour sortir déjeuner et même visiter le musée provincial, inondé lui aussi !
Pauvres céramiques ravissantes...







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lundi 28 mai 2018

Viñales et ses paysages superbes

El Valle de Viñales, dans l’ouest de Cuba, c’est la campagne cubaine comme on l’imagine. Des champs de tabac, de la terre rouge et des « mogotes » en toile de fond.
Nous avons arpenté la vallée à pied puis à cheval le lendemain, bien plus confortable dans les chemins boueux à cause de la pluie de la nuit. 



Voyage en taxi collectif




Nos chevaux nous attendent dans un rancho 


La cuisine dans une maisonnette de bois à part, n’a pas dû changer depuis des années...


À Cuba, il y a très peu de tracteurs. On laboure encore avec des bœufs.





















Et en transport, on utilise encore beaucoup les charrettes car les voitures sont rares et hies de prix. 







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