Enfin une nav confortable !
On va à terre le premier matin pour effectuer nos formalités d’entrée au Mexique. Il y a trois pontons privés devant la ville de San Miguel, et aucun ne nous a autorisés à laisser l’annexe : soit on ne pouvait pas la laisser seule, soit il y avait trop de lanchas prévues dans la journée et ils redoutaient les dommages éventuels. Et aucun ponton public... Les coraux tout le long du rivage ne nous permettent pas de tirer l’annexe à terre.
Après une matinée de recherche, nous avons fini par laisser l’annexe au petit port au nord de la ville. Loin du bateau et loin du centre, mais très joli.
Le petit port Puerto Abrigo où nous avons pu laisser l’annexe
Direction capitainerie pour déclarer notre arrivée. Nous devons ensuite aller aux douanes et au service sanitaire agroalimentaire qui se trouvent à l’aéroport ainsi qu’à l’immigration au centre-ville. Le service sanitaire des douanes veut immédiatement inspecter le bateau car ils ne laissent pas entrer les fruits et légumes frais, les laitages, les œufs et autres produits carnés non scellés et non approuvés par la FDA. Après nous avoir délestés de nos produits frais (et mis leurs chaussures sales partout sur le bateau), les agents nous amènent gentiment au service de l’immigration qui est à 5 km du port. Il faudra retourner à leurs bureaux une fois notre visa obtenu pour la validation du docteur sanitaire chef. On ira le lendemain, car il est déjà tard et nous avons une autre urgence à régler : trouver une carte SIM ! Dans la plupart des points de vente, ils ne disposent que de l’opérateur officiel, Telcel, qui est très cher. On finira par trouver dans un centre commercial une carte Movistar avec une offre très intéressante.
Le lendemain, nous avons dû nous rendre à l’aéroport deux fois avant de trouver le docteur qui passe son temps sur les paquebots. Enfin, la capitainerie nous donnera l’autorisation officielle d’entrée avec le bateau, une fois tous les papiers tamponnés et signés par les différents services.
On aurait aussi pu utiliser un agent pour ne pas s’embêter avec toutes ces démarches, mais cela nous aurait coûté au moins 300 US$ qu’on préfère garder pour voyager au Mexique.
Liber au loin devant le paquebot
Arrivée sur la côte en annexe. L’eau est superbe, la route est longue !
Après Grand Cayman, on retrouve les paquebots de croisière qui déversent leurs milliers de croisiéristes sur la petite île. Il y a ici 6 à 7 paquebots par jour (5000 passagers par bateau en moyenne), Cozumel est la destination la plus fréquente de ce type de voyage.
Du coup, ici tout est fait pour les paquebots. Rien pour les voiliers qui les embêtent plus qu’autre chose. D’ailleurs le mouillage n’est pas terrible, s’il y a quelques endroits où l’on trouve du sable pour mettre l’ancre, il y a beaucoup de coraux. Et ça roule beaucoup avec le passage incessant des ferrys qui vont sur le continent en face et des lanchas touristiques.
Heureusement, la ville de San Miguel, passées les premières rues fréquentées par les croisiéristes, reste assez authentique, et offre de chouettes restaus avec de bons tacos !
Premier déjeuner à terre après une longue matinée, c’est bon la cuisine mexicaine !
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