lundi 30 juin 2014

Licata et les amis



Arrivés hier-soir à Licata après 13h de nav', dont une de spi et 2 de voile... Ils avaient prévu force 3 à 4 et on a eu pétole...
Mais bon, nous avons retrouvé nos copains Muriel et Martin, l'une de nos belles rencontres de l'année dernière, faite à Galaxidi et avec qui nous sommes restés en contact. Ils sont à Licata pour retrouver des amis siciliens qu'ils ont rencontrés ici l'année dernière également. Et nous avons dîné chez eux à peine arrivés avec les 2 couples siciliens adorables et un couple de Brésiliens qui ont une petite Laia de l'âge d'Alphonse. La soirée était super, on a parlé toutes les langues, français italien espagnol et portugais, pendant que les enfants regardaient un film. 
Aujourd'hui découverte de la petite ville de Licata, pas du tout touristique et dont le centre est plutôt mignon. 
Dîner sur le bateau avec Muriel et Martin et Lao et Karina. Les enfants qui ont joué ensemble toute la journée ne se quittent plus. 




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samedi 28 juin 2014

Porto Palo au bout du monde... 2

Aujourd'hui on s'est finalement aventurés  dans la bourgade. 
On s'est demandé si on avait bien fait...

Mais on a été récompensés de ces km de marche sous le soleil dans un no man's land

Et au bout de cette rue qui n'en finissait pas, la mer, une île et une forteresse espagnole

Et le hameau de pêcheurs d'origine


Retour au bateau au mouillage dans le port de pêche 

Alphonse fait un peu la tête ! En fait, il a de la fièvre et ne se sent pas bien. 

Le rameur

Liber au fond au centre, entre ses voisins




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vendredi 27 juin 2014

Porto Palo, au bout du monde...

Nous avons finalement pu quitter Syracuse ce matin, après 4 jours de vent du sud-ouest très fort, car accéléré dans la baie, qui finissait par nous rendre dingues avec ses sifflements. En plus, même si nous étions dans la marina, le bateau bougeait, mal protégé par le ponton flottant. 
Nous avons profité d'un bon vent du nord pour descendre dans le sud, au bout du cap Passero, à Porto Palo. Il s'agit d'un port de pêcheurs comme nous n'en avons pas vu depuis longtemps. Des dizaines de bateaux de toutes les tailles amarrés et surtout sur bouée. On est le seul bateau de plaisance ! 



Le village (ou ville?) est loin, on y a renoncé, on s'est contentés de la plagette à côté, dans un paysage de marais, et du camping adjacent pour manger une glace. 

Cyril prépare des moules et des grosses crevettes de Syracuse. Mmmh !






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jeudi 26 juin 2014

Le marché de Syracuse

Le marché de Syracuse est un vrai régal, pour les yeux comme pour les papilles, surtout quand on arrive de Grèce, où malheureusement la plupart du temps les produits frais laissent à désirer...


(Pas cher, hein ?)



La poissonnerie fait son show !





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mardi 24 juin 2014

C'est beau Syracuse

On adore cette ville toute blonde, médiévale, baroque, ... Chaque façade est un bonheur pour les yeux. 

Il duomo, construit dans un temple grec.  À gauche les colonnes énormes de ce temple (on ne les voit pas très bien sur la photo)


Lungomare. On est bien un peu sur terre !







Très endommagée par un tremblement de terre en 1990, puis classée patrimoine mondial de l'humanité par l'Unesco en 2005, la vieille ville de Syracuse, Ortygia, située sur une presqu'île, est très bien restaurée et entretenue et reste vivante. Espérons qu'elle ne devienne pas ville-musée comme tant d'autres. 



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Tropiques





Papyrus




On s'y croirait, non ?

Photos aquarium, dedans, devant et derrière. 



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lundi 23 juin 2014

Une traversée mouvementée

La navigation avec un vent de 20 nœuds, de travers ou portant, sans vagues si possible... C'est le pied... En fait, c'est l'idéal !
Et bien ce ne fut pas du tout le cas pendant ces 2 jours. 
Après avoir traversé un orage et des trombes d'eau, nous avons eu un bon vent de bout de 25-30 nœuds et surtout une bonne houle, pas la belle houle atlantique, longue et ronde, mais une houle courte, hachée, hérissée de vagues venant de tous les côtés. Mortel. En plus notre girouette anémomètre nous a lâchés. 
Nous avons tous été malades, même Cyril et moi qui ne l'avions pas été depuis le golfe de Gascogne il y a 3 ans ! Et cela a duré 24h... Avec heureusement une nuit un peu moins mouvementée, mais où nous avons très mal dormi lorsque c'était notre tour (on fait des quarts de veille pour surveiller le vent, les voiles, et les autres bateaux). Le deuxième jour, alors que nous étions toujours à jeun, le vent est tombé dans la matinée, la mer s'est calmée, et nous avons enfin pu manger qq chose au déjeuner. Par contre nous avons dû mettre le moteur pendant les 24h suivantes. Ce qui n'est pas drôle non plus. 
Mais on a pu profiter du coucher de soleil.


Nous sommes finalement arrivés à Syracuse 2 jours et demi après, avec quelques heures de retard, dans l'après-midi, soit une nav' pas agréable du tout de presque 60h, au lieu de 50...
On était ravis d'arriver. 
Et Syracuse, c'est beau. 



Ça ne se voit pas, mais on est complètement sonnés. 




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vendredi 20 juin 2014

Yassas Hellada ! (Au revoir la Grèce)

Ça y est, on est finalement partis ce matin à 6h sous une bonne averse (il pleut depuis 2h). 


Il y a un petit vent de NW à 15 nœuds et nous faisons une route WSW vers Siracuse.


La météo prévoit ce vent NW force 4 à 5 aujourd'hui, qui faiblit la nuit et pas grand chose demain. En gros, nav' musclée au près aujourd'hui puis moteur les dernières 24h. Évidemment on espère qu'il y aura plus de vent que prévu demain !..

Voilà, on quitte la Grèce non sans émotion. On y a passé 4 mois l'année dernière et un mois cette année.On a vu beaucoup de belles choses et il y a encore plein d'endroits où on aimerait aller : Péloponnèse du sud, Sifnos, Crête, Météores, Pelion, et j'en passe... Peut-être plus tard. 
Une petite pensée pour nos dernières rencontres : Hervé et Françoise sur le cata Toccata, qu'on a rencontrés à Astypalea puis retrouvés à Argostoli (eux sont passés par le sud du Péloponnèse à toute vitesse et avec des conditions moyennes). Clotilde et Yves sur Begonia, qu'on a dépannés à Trizonia de bidons d'eau et qu'on a retrouvés à Patras, à Fiskardo et à Agrostoli où on a enfin pu boire un verre ensemble. 
Et notre chouchou Vincenzo, notre voisin de ponton à Argostoli qui nous a cuisiné d'excellents spaghetti à la galinelle (galinella en italien, je ne sais pas ce que c'est en français) et qui a supporté les bavardages incessants d'Alphonse, trop content de parler à quelqu'un d'autre que nous. 





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mercredi 18 juin 2014

Les tortues caretta caretta

Comme je le disais dans un autre message, les tortues caretta caretta sont en voie de disparition. Elles ont le malheur de pondre sur des plages hyper fréquentées. Elles sont donc victimes soit  de l'empêchement de pondre, soit des parasols plantés dans leurs nids, soit des difficultés pour les bébés tortues à atteindre la mer à cause des déchets ou des vacanciers. 
Ces tortues à l'âge adulte aiment se balader dans les petits ports où elles se nourrissent facilement des restes des pêcheurs. 






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Mésaventures nocturnes

La nuit dernière le vent a commencé à souffler de plus en plus, et vers minuit et demi il était vraiment fort. Certains bateaux, amarrés, comme nous, au quai et à l'ancre cognaient contre le quai. Le "gestionnaire" du port (par ailleurs patron du café devant) a réveillé les capitaines, dans les bras de Morphée, inconscients du danger. Plongée dans Jane Eyre, j'avais senti le vent forcir et le clapot augmenter, mais l'ancre de notre bateau tenait bien. Je l'ai aidé à réveiller nos voisins, des Allemands en charter, dont le bateau était en train de monter sur le quai. Quelques minutes après, tous les bateaux avions allumé le moteur et tirions sur l'ancre pour nous éloigner du quai. 
Nous écrasions notre voisin babord (le vent venait de tribord, plein sud, pour une orientation est ouest), Vincenzo, alors les 2 bateaux que nous avions à tribord se sont mis alongside par 40 nœuds pour nous permettre de nous écarter. C'est à dire qu'ils ont fait une rotation à 90 degrés pour se mettre le long du quai alors qu'ils étaient perpendiculaires, manœuvre extrêmement périlleuse par ce vent-là, on a d'ailleurs failli se prendre l'étrave du charter dans la coque, on a heureusement pu la repousser. 
Le vent sifflait, les gens criaient, les équipages en pyjama ou à moitié nus manœuvraient ou aidaient les autres bateaux. 
Vers 2 heures le vent a enfin commencé à se calmer, pour reprendre de plus belle. J'ai l'impression de n'avoir fait que tirer les amarres, j'ai le dos et les mains en feu. En fait pendant 2 heures on n'a pas arrêté Cyril et moi d'essayer de nous éloigner de notre voisin. 
A 2h30 le vent est enfin tombé. 
Le gestionnaire (Leonardo, très sympa d'ailleurs, il parle italien, un bon tiers des bateaux ici en étant) n'a jamais vu ici ce genre de coups de vent en cette saison.  
Pour se remettre de nos émotions, rien de tel qu'un bon petit verre de rhum (bouteille qu'on se trimballe depuis Gibraltar il y a 3 ans !). 



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mardi 17 juin 2014

Tour de l'île de Cephalonia

Nous avons loué une voiture hors de prix (par rapport à la mer Egée) pour se balader dans l'île.

Comme toutes les iles ioniennes, Cephalonia a été ravagée par un tremblement de terre en 1953, sauf le nord qui a été un peu épargné et où subsistent encore des maisons anciennes. Nous sommes donc montés voir ces jolis villages.

 

En route, halte cerf volant à la baie de Myrtos, assez spectaculaire.

 

 

 


Nous avons déjeuné à Assos, village adorable, blotti au fond d'une anse

(Vue sur une presqu'île depuis le village)

 

 

 

 

 

Et Fiskardo, très beau port,

avec de très jolies maisons fleuries

 

 

 

Ou pas...


Mais plein de monde

 

Des ferrys arrivent de l'île au-dessus, Lefcade, et déversent leur foule venue pour l'après-midi.

Et là, on a un peu de mal...

 

Un peu de frais à la grotte de Dide

 

Impressionnant, non ?

 

 

 

Cyril en a marre de nous attendre

 




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