À Providencia, comme à San Andres, les habitants sont des Raizals, descendants des premiers colons anglais et hollandais, des esclaves et des indiens. Contrairement à San Andres, envahie par les Colombiens du continent qui sont venus faire fortune dans le tourisme et le duty free (île détaxée depuis les années 50), Providencia est restée raizal. D’ailleurs personne ne peut acheter de terre s’il n’est pas de l’île ou marié avec un natif. La langue parlée est le créole, mâtinant l’anglais avec quelques mots et expressions espagnols. La plupart des habitants parlent aussi anglais et espagnol.
Nos journées se déroulent entre le village principal Santa Isabel devant lequel nous sommes mouillés et où se trouvent les commerces (il y a même des petits supermarchés et une boulangerie) et l’île de Santa Catalina, reliée à Santa Isabel par un pont de bois piéton et où il n’y a aucun véhicule. Alphonse y gambade toute l’après-midi sans aucun risque avec son copain d’ici Decker. Samedi-matin, alors qu’on les avait laissés jouer ensemble pendant qu’on faisait des courses à Santa Isabel, on voit arriver Alphonse tout seul : « Decker a dû partir chercher son déjeuner.
- Nous : Ah bon ? Qu’est-ce qu’il va manger ?
- Des iguanes. Son père est venu le chercher pour chasser des iguanes dans la forêt !!! »
Nous y apprécions particulièrement Miss Francia, une posada restaurant, au gérant charmant. Cyril s’y est aussi fait un copain.
Et nous nous baladons dans l’île, en bus qu’on appelle au préalable pour qu’il vienne nous chercher (il n’a pas d’horaires fixes à part le matin 8h !) ou en scooter loué (pas très confortable à 3 dessus, on ne le refera plus !)
Déjeuner avec Chris et Anne, du bateau Mr Mac, rencontrés à San Andres, sur notre plage préférée de l’île : bahia Suroeste.
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