Fête créole à l’école

Pour son dernier jour d’école, Alphonse a eu droit à la fête traditionnelle annuelle : les enfants viennent habillés des vêtements traditionnels raizal, ils dansent, mangent, et enfin défilent jusqu’au village.

Les 265 élèves du CP à la troisième participaient. C’était magnifique, une vraie chance pour Alphonse. 

Danse traditionnelle par des élèves de la classe d’Alphonse 

Alphonse et son meilleur copain Ieshua




Photo de groupe devant l’église. Trouvez Alphonse !

Fête créole à l’école

Créole Day Video

Créole Day Video

On ne se lasse pas de Providencia....

Entre les balades...

Vue sur notre mouillage depuis le sommet de l'ile El Pico

Les marins Cyril, Chris (Mr Mac) et Thomas (That's life) au sommet de l'ile 

les couchers de soleil

les copains : Sea You, avec Manu, Perrine, Robin (11 ans), Marius (8 ans) et Emile (3 ans), de chouettes navigateurs lillois, qui ont passé 2 semaines avec nous (même si c'était un peu contre leur gré ! Le port était fermé et ils n'ont pas pu partir dans les temps accueillir leur copine à Gran Cayman).

Cyril et Manu (Sea You)

l'école

Alphonse sort de classe

sa classe vide

le couvent, l'église, et le toit gris de l'école vus du bateau

Alphonse à l’église (par sa maîtresse)

notre spot préféré pour le café le matin, le Deep Blue

les barbocs avec Alphonse au grill

Santa Isabel, le charmant village où nous arrivons avec l'annexe

la pêche et autres 400 coups avec les copains de l'ile

...On ne voit pas le temps passer !!!!

On ne se lasse pas de Providencia....

La vie à Providencia

Voilà près de 3 semaines que nous sommes à Providencia, et nous n’avons pas du tout envie de partir. La nature sauvage, les plages superbes, les jolies maisons de bois colorées, les gens d’une gentillesse incroyable. Nous sommes dans l’une des dernières îles caribéennes qui n’a pas été dénaturée par le tourisme et qui n’a pas sombré dans la misère, entre autres peut-être parce qu’elle dépend d’un gros pays, la Colombie.

À Providencia, comme à San Andres, les habitants sont des Raizals, descendants des premiers colons anglais et hollandais, des esclaves et des indiens. Contrairement à San Andres, envahie par les Colombiens du continent qui sont venus faire fortune dans le tourisme et le duty free (île détaxée depuis les années 50), Providencia est restée raizal. D’ailleurs personne ne peut acheter de terre s’il n’est pas de l’île ou marié avec un natif. La langue parlée est le créole, mâtinant l’anglais avec quelques mots et expressions espagnols. La plupart des habitants parlent aussi anglais et espagnol. 

Nos journées se déroulent entre le village principal Santa Isabel devant lequel nous sommes mouillés et où se trouvent les commerces (il y a même des petits supermarchés et une boulangerie) et l’île de Santa Catalina, reliée à Santa Isabel par un pont de bois piéton et où il n’y a aucun véhicule. Alphonse y gambade toute l’après-midi sans aucun risque avec son copain d’ici Decker. Samedi-matin, alors qu’on les avait laissés  jouer ensemble pendant qu’on faisait des courses à Santa Isabel, on voit arriver Alphonse tout seul : « Decker a dû partir chercher son déjeuner. 

- Nous : Ah bon ? Qu’est-ce qu’il va manger ? 

- Des iguanes. Son père est venu le chercher pour chasser des iguanes dans la forêt !!! »

Nous y apprécions particulièrement Miss Francia, une posada restaurant, au gérant charmant. Cyril s’y est aussi fait un copain. 

Et nous nous baladons dans l’île, en bus qu’on appelle au préalable pour qu’il vienne nous chercher (il n’a pas d’horaires fixes à part le matin 8h !) ou en scooter loué (pas très confortable à 3 dessus, on ne le refera plus !)

Déjeuner avec Chris et Anne, du bateau Mr Mac, rencontrés à San Andres, sur notre plage préférée de l’île : bahia Suroeste. 

La vie à Providencia