C’est finalement vendredi 1er décembre que nous avons quitté le Panama. Les prévisions météo étaient très orageuses alors nous avons attendu que le ciel se dégage et avons profité du vent de nord-est (d’habitude c’est nord...) pour monter nord-ouest et faire les 214 miles qui nous séparaient de San Andres.
Cela faisait 6 mois que nous n’avions pas navigué, le vent était assez soutenu (20-25 noeuds), la mer était très agitée, et le près est une allure vraiment fatigante car le bateau gîte (il se penche sur un côté) en permanence. Bref, Cyril et moi avons été bien malades la première journée. Heureusement j’avais donné à Alphonse un anti-mal de mer (pour la première fois !) qui se portait parfaitement et a bien roupillé ! Heureusement, conformément à la météo, les nuages étaient peu nombreux et nous n’avons pas eu d’orage.
Nous sommes arrivés, épuisés et sans avoir rien mangé pendant 2 jours, samedi soir à San Andres, petite île colombienne au large du Honduras.
L’eau est incroyable.
La ville principale de San Andres un peu moins. Dédiée au tourisme (colombien principalement) et aux détaxes, « el centro » est bétonné (mais bas) et fourmille de boutiques de parfums, alcool et électronique.
Mais on retrouve le bon esprit chaleureux colombien comme on l’aime. Le bord de mer est superbe et en-dehors du centre on trouve encore les maisons caribéennes en bois colorées.
Le premier jour de notre arrivée, on a bu une bonne citronnade dans un beau bar au bord de l’eau.
C’était il y a une semaine, il faisait beau et chaud !
Depuis, le temps s’est dégradé, le vent souffle fort, les nuages sont arrivés en masse, mais il pleut surtout le soir ou le matin, et il fait toujours chaud. Et comme Alphonse doit finir son deuxième module du Cned, on n’est pas encore allés visiter l’île, sauf San Luis, à quelques km au sud de San Andres. (Voir post suivant).
Mais on connaît par cœur San Andres, ses supermarchés, et ses bons coins.
Le coin des pêcheurs, tout au bout de la ville
On a fêté mon anniversaire (en retard, mais le jour dit, à Panamarina, ce n’était pas très drôle) au restaurant de la Regatta, en bois blanc sur pilotis dans la mer.
La déco est un peu kitch mais on y a dîné divinement ! 30 mn après, la salle était bourrée à craquer.
Et notre dernier spot est le club nautico, juste à côté du Regatta, où l’on peut passer la journée pour une modique somme et profiter de la piscine, du bar et du restaurant.
San Andres
