samedi 31 mars 2018

Cozumel, México, super pour les paquebots, moyen pour les voiliers

Le samedi 24 mars nous partons enfin de Grand Cayman. On a une belle fenêtre pour les 340 miles qui nous séparent de l’île de Cozumel au Mexique. En effet, après une première journée de nav un peu agitée (4 m de creux tout de même) nous aurons une superbe traversée au portant, avec 15 noeuds de vent en moyenne et un bon courant qui nous amène vers notre destination. Le courant est tel qu’on met 12 h de moins que prévu, 2 jours et demi au lieu de 3, ce qui nous a fait une nuit en moins.
Enfin une nav confortable !

On va à terre le premier matin pour effectuer nos formalités d’entrée au Mexique. Il y a trois pontons privés devant la ville de San Miguel, et aucun ne nous a autorisés à laisser l’annexe : soit on ne pouvait pas la laisser seule, soit il y avait trop de lanchas prévues dans la journée et ils redoutaient les dommages éventuels. Et aucun ponton public... Les coraux tout le long du rivage ne nous permettent pas de tirer l’annexe à terre. 
Après une matinée de recherche, nous avons fini par laisser l’annexe au petit port au nord de la ville. Loin du bateau et loin du centre, mais très joli.  

Le petit port Puerto Abrigo où nous avons pu laisser l’annexe 





Direction capitainerie pour déclarer notre arrivée. Nous devons ensuite aller aux douanes et au service sanitaire agroalimentaire qui se trouvent à l’aéroport ainsi qu’à l’immigration au centre-ville. Le service sanitaire des douanes veut immédiatement inspecter le bateau car ils ne laissent pas entrer les fruits et légumes frais, les laitages, les œufs et autres produits carnés non scellés et non approuvés par la FDA. Après nous avoir délestés de nos produits frais (et mis leurs chaussures sales partout sur le bateau), les agents nous amènent gentiment au service de l’immigration qui est à 5 km du port. Il faudra retourner à leurs bureaux une fois notre visa obtenu pour la validation du docteur sanitaire chef. On ira le lendemain, car il est déjà tard et nous avons une autre urgence à régler : trouver une carte SIM ! Dans la plupart des points de vente, ils ne disposent que de l’opérateur officiel, Telcel, qui est très cher. On finira par trouver dans un centre commercial une carte Movistar avec une offre très intéressante. 
Le lendemain, nous avons dû nous rendre à l’aéroport deux fois avant de trouver le docteur qui passe son temps sur les paquebots. Enfin, la capitainerie nous donnera l’autorisation officielle d’entrée avec le bateau, une fois tous les papiers tamponnés et signés par les différents services. 
On aurait aussi pu utiliser un agent pour ne pas s’embêter avec toutes ces démarches, mais cela nous aurait coûté au moins 300 US$ qu’on préfère garder pour voyager au Mexique. 


Liber au loin devant le paquebot


Arrivée sur la côte en annexe. L’eau est superbe, la route est longue !


Après Grand Cayman, on retrouve les paquebots de croisière qui déversent leurs milliers de croisiéristes sur la petite île. Il y a ici 6 à 7 paquebots par jour (5000 passagers par bateau en moyenne), Cozumel est la destination la plus fréquente de ce type de voyage. 

Du coup, ici tout est fait pour les paquebots. Rien pour les voiliers qui les embêtent plus qu’autre chose. D’ailleurs le mouillage n’est pas terrible, s’il y a quelques endroits où l’on trouve du sable pour mettre l’ancre, il y a beaucoup de coraux. Et ça roule beaucoup avec le passage incessant des ferrys qui vont sur le continent en face et des lanchas touristiques. 

Heureusement, la ville de San Miguel, passées les premières rues fréquentées par les croisiéristes, reste assez authentique, et offre de chouettes restaus avec de bons tacos ! 














Premier déjeuner à terre après une longue matinée, c’est bon la cuisine mexicaine !









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mardi 20 mars 2018

Grand Cayman Video





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7 mile Beach

Le long de la côte ouest s’étend une longue longue plage de sable blanc et d’eau cristalline, sur non pas 7 miles comme son nom l’indique, mais un peu moins, plutôt 5.
La partie sud est une suite continue d’hôtels et à partir du centre elle devient moins construite.




Depuis que nous sommes mouillés à Governors Creek, nous nous y rendons régulièrement. 

On trouve toujours des gallinacés en balade


Le parc de jeux d’Alphonse


Notre nouveau QG, le Calicot Jack, avec un bon wifi. Sympa quand il n’y a pas cent croisiéristes.




Il est 18h, c’est l’heure de rentrer...






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lundi 19 mars 2018

Grand Cayman : le tour

On a finalement réussi à se dégager une journée pour faire le tour de l’île en voiture ! Chouette !



Café à Bodden Town, centre côte sud




Déjeuner au Big Tree BBQ, dont le propriétaire est adorable, c’est sa maison derrière le gros arbre


Balade côte est, c’est sec...






Plages côte est - nord est






Avec une belle photo artistique d’Alphonse






Plages Rum Point - Cayman Kai






West Bay


C’est plat, sec et marécageux, propre, l’eau est magnifique, les plages superbes, et les maisons grandess ! La route principale qui fait le tour de l’île a 2, 3 et jusqu’à 4 voies ! Pour 60 000 habitants ! 
Les petits villages, ou plutôt hameaux, à l’est de l’île  sont beaucoup plus authentiques que les autres, qui sont principalement dédiés au tourisme.




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samedi 17 mars 2018

Un beau mouillage tout plat au milieu des villas

Le mouillage devant Georgetown, c’était sympa, mais il y avait trop de paquebots et d’allées et venues et surtout de la houle qui entrait et donc le bateau tanguait en permanence, surtout par vent du Nord.
Alors avant un nouveau coup du nord, on s’est vite esquivés à l’intérieur du lagon du centre de l’île au cœur de la mangrove, dans les canaux de Governor’s Creek, parfaitement abrités par tout vent. 



Ah, on est bien là ! C’est tout plat !



On a même le lever de soleil


L’orage arrive (qui ne sera que quelques misérables gouttes de pluie), vu du bateau




Le futur bateau d’Alphonse


L’un des pontons où on laisse l’annexe


Ici les canaux sont bordés de grandes maisons à l’américaine, avec ponton privatif. 






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mardi 13 mars 2018

Grand Cayman - première semaine d’adaptation

Entre un repos bien mérité après notre traversée sportive, nos problèmes de moteur, et les derniers moments avec Sea You, on n’a pas vu le temps passer... On n’a pas non plus vu l’île de Grand Cayman d’ailleurs, en dehors du ponton où on laisse l’annexe.




On s’est retrouvés coincés sans moteur au mouillage principal de l’île, entre les paquebots beaucoup plus nombreux que d’habitude (les ouragans ont ravagé cet été une grande partie des escales du circuit habituel) et les voiliers eux aussi plus nombreux que d’habitude (les pirates qui sévissent au Honduras ont fait dérouter de nombreux voyageurs). On en a vu jusqu’à 15, ce qui n’est pas énorme comparé à Sainte Anne, mais les gens d’ici n’en ont jamais vu autant, ce n’est pas une étape très courue...


Au lever du jour, 2 paquebots sont déjà là !

Alors la semaine a été bien occupée :
- à  voir des mécanos. On a finalement  réussi à aller au quai de débarquement des paquebots pour vider notre gasoil infecté. On y a passé la soirée, et heureusement qu’il faisait nuit car on a eu un peu de pertes... Sea You a eu la bonne idée de nous garder Alphonse pour la nuit, c’était vraiment sympa car on en a eu jusqu’à 21h30. Le lendemain-matin à 6h on était envahis par les navettes de débarquement des paquebots qui nettoyaient leurs ponts. 


- à profiter des derniers moments avec Sea You qui partait vers Cuba puis les Bahamas avant de rentrer en Bretagne. Alphonse va bien regretter son copain Marius...
Ici à Camana Bay, un lotissement sur une petite marina




- à regarder des tas de levers de soleil






- à se baigner : l’eau est superbe et nous sommes sur bouée au-dessus de cayes de corail bourrées de poissons de toutes les tailles et toutes les couleurs. 

- à avancer avec le Cned. Il nous reste 3 modules (1 module équivaut à 4 semaines) sur 8.

Le mouillage est rouleur, surtout par vent du nord, la houle entre bien dans la baie qui n’est pas protégée, même quand le vent est faible. On a passé 2 journées à éviter le bateau car on avait presque le mal de mer !.. 
En plus il y a toutes ces allées et venues des navettes des paquebots, des bateaux de tourisme, de plongée et autres jet skis. 
C’est moyennement tranquille !

À la différence de nos étapes précédentes, on n’a pas eu une goutte de pluie depuis notre arrivée. La saison sèche s’est bien installée et on est plus au nord. À Providencia on avait au moins un bon grain par jour. D’ailleurs l’île était couverte de végétation. Le bateau est toujours salé depuis la traversée !!! Beurk...
Contrairement aux îles colombiennes où nous avions du vent en permanence à 15-20 noeuds (les bons alysées), on le sent beaucoup moins ici. Mais il n’a pas encore fait trop chaud, et les soirées sont même presque fraîches. 

L’ambiance à Georgetown, la ville principale devant laquelle nous sommes mouillés, est plutôt aseptisée. Bars géants pour les croisiéristes et boutiques sans intérêt qui leurs sont également destinés. Lorsqu’il n’y a pas de paquebot, tout est fermé ! On ne voit plus que les poules, les poussins et les coqs en liberté un peu partout. 




Le hic ici ce sont les prix. Les dollars caïman ont la valeur des euros, et tout est importé (on voit les containers arriver par centaines dans un bruit de camion poubelle au quai de débarquement), et comme c’est un paradis fiscal, le niveau de vie est très élevé. Du coup on retrouve des supermarchés dignes de ce nom, et même en version top qualité, où on se contente d’acheter le frais  quotidien en faisant attention. Ça nous change de nos petites îles colombiennes !

Les gens sont pour la plupart très gentils et serviables, c’est très agréable. 
Il y a 60 000 habitants ici, et à peine la moitié  sont des locaux. Les autres sont des immigrés d’un peu partout dans le monde qui profitent de la manne financière (banques) et touristique. 
Ici on est dans le Commonwealth, les voitures roulent à gauche. Mais les touristes et l’ambiance sont plutôt américains... on se croirait en Floride !



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